La thérapie familiale peut être utile dans de nombreux cas, par exemple lorsque les membres de la famille ne s’entendent pas, sont en désaccord ou se disputent souvent, ou lorsqu’un enfant ou un adolescent a des problèmes de comportement. La thérapie familiale implique des séances de conseil avec certains ou tous les membres de la famille, afin d’améliorer les capacités de communication entre eux. Le traitement est axé sur les techniques de résolution des problèmes et peut aider les parents à rétablir leur rôle d’autorité

Préparation de la première visite

Vous craignez peut-être que votre enfant ne s’énerve lorsqu’on lui annonce sa prochaine visite chez le thérapeute. Bien que ce soit parfois le cas, il est essentiel d’être honnête au sujet de la séance et de la raison pour laquelle votre enfant (ou votre famille) s’y rendra. La question sera soulevée pendant la séance, mais il est important que vous y prépariez votre enfant.

Expliquez aux jeunes enfants que ce type de visite chez le médecin n’implique pas d’examen physique ni de piqûres. Vous pouvez également souligner que ce type de médecin parle et joue avec les enfants et les familles pour les aider à résoudre leurs problèmes et à se sentir mieux. Les enfants seront peut-être rassurés d’apprendre que le thérapeute aidera également les parents et les autres membres de la famille.

Les enfants plus âgés et les adolescents peuvent être rassurés d’entendre que tout ce qu’ils disent au thérapeute est confidentiel et ne peut être communiqué à personne d’autre, y compris aux parents ou à d’autres médecins, sans leur permission – sauf s’ils indiquent qu’ils ont des pensées suicidaires ou qu’ils veulent se faire du mal ou faire du mal aux autres.

Donner ce genre d’informations aux enfants avant le premier rendez-vous peut aider à donner le ton, à éviter que votre enfant ne se sente isolé et à le rassurer sur le fait que la famille va travailler ensemble sur le problème.

Fournir un soutien supplémentaire

Pendant que votre enfant fait face à des problèmes émotionnels, soyez là pour l’écouter et lui offrir un soutien sans jugement. La patience est également essentielle, car de nombreux jeunes enfants sont incapables de verbaliser leurs craintes et leurs émotions.

Essayez de réserver du temps pour discuter des inquiétudes ou des préoccupations de votre enfant. Pour minimiser les distractions, éteignez la télévision et laissez la messagerie vocale répondre à vos appels téléphoniques. Votre enfant saura ainsi qu’il est votre première priorité.

Voici d’autres moyens de communiquer ouvertement et de résoudre les problèmes :

Parlez ouvertement et aussi souvent que vous le pouvez avec votre enfant.
Montrez de l’amour et de l’affection à votre enfant, surtout dans les moments difficiles.
Donnez le bon exemple en prenant soin de vos propres besoins physiques et émotionnels.
Demandez le soutien de votre partenaire, des membres de votre famille immédiate, du médecin de votre enfant et de ses enseignants.
Améliorez la communication à la maison en organisant des réunions de famille qui se terminent par une activité amusante (par exemple, jouer à un jeu, faire des coupes glacées).
Même si c’est difficile, fixez des limites aux comportements inappropriés ou problématiques. Demandez au thérapeute des stratégies pour encourager la coopération de votre enfant.
Communiquez fréquemment avec le thérapeute.
Soyez ouvert à tous les types de commentaires de votre enfant et du thérapeute.
Respectez la relation entre votre enfant et le thérapeute. Si vous vous sentez menacé par cette relation, discutez-en avec le thérapeute (il n’y a pas de quoi être gêné).
Profitez de vos activités ou loisirs préférés avec votre enfant.

En reconnaissant les problèmes et en cherchant de l’aide à un stade précoce, vous pouvez aider votre enfant – et toute votre famille – à traverser les périodes difficiles et à vivre des moments plus heureux et plus sains.